Cher Monsieur l'abbé,

Vous détestez chez les sédévacantistes de ne pas oser s'avouer tels.

Or, je suis sédévacantiste, et puisque je le dis, vous ne me détesterez pas, d'autant que vous êtes réellement charitable, je le crois en toute sincérité.

Mais puisque vous êtes charitable, vous ne voudriez pas non plus que même le crétin le plus détestable du monde soit injustement privé de son droit à son bon nom. Et malheureusement un post dans ce fil accuse de calomnie ceux qui vous ont attribué un passé sédévacantiste.

Monsieur l'abbé, puis-je vous prier, toujours dans les intérêts de la charité, de penser bien à un vieux curé (d'avant-concile) en Alsace, toujours à son poste, toujours avec son église, toujours avec son tracteur, toujours ouvertement sédévacantiste ?

Je crois que vous n'avez pas eu de mal à le trouver, puisque vous l'avez très bien connu dans votre jeunesse, n'est-ce pas ?

Or, ce bon prêtre de campagne, comme on n'en fait plus, n'est peût-être pas ce sur quoi il faut compter pour l'avenir de l'Eglise, mais je n'ai jamais eu l'impression que ce soit un calomniateur, ni un crétin. Et il a pu avoir en toute sincérité l'impression que vous étiez bien non una cum - ce que, d'ailleurs, à strictement parler, vous n'avez pas niée.

N'est-il pas exact, tout de même, cher Monsieur l'abbé, que si vous n'avez jamais été sédévacantiste, il a pu y avoir tout de même certains propos, actes, associations de votre part ayant pu faire croire le contraire en toute sincérité à plusieurs personnes que vous ne voudriez pas blesser ?

Je vous rappelle, après tout, que nous avons tous évolué avec les années, et que même si vous étiez ancien sédévacantiste vous ne seriez pas seul dans vos milieux parce qu'il y a aussi l'abbé...mais je me tais avant de trop dire ;-)

Avec mes voeux les plus sincères in Domino et Domina,

John DALY