Loi Gayssot

Le Forum Catholique

Imprimer le Fil Complet

Raoul -  2010-06-14 12:41:02

Loi Gayssot

Monsieur,

Vous faites parti de ces français que le système politico-médiatique essaye de faire taire par tous les moyens, y compris les poursuites pénales.

Vous avez été victime de cet acharnement récemment (en 2004) et vous ne devez votre "salut" qu'à la décision (courageuse?) de la cour de cassation rendue l'année dernière.

Vous étiez alors poursuivi sur le fondement de la loi Fabius-Gayssot réprimant la contestation de crimes contre l'humanité.

Le programme du FN était très clair sur cette question: il demandait l'abrogation de cette loi (ce que je soutiens à 100%).

Le programme du FN est-il toujours le même sur ce point et seriez-vous prêt à faire votre l'appel du 12 décembre 2005:


L'appel du 12 décembre 2005

L'appel du 12 décembre 2005, à l'origine de l'association Liberté pour l'Histoire, soutient les principes suivants :

L’histoire n’est pas une religion. L’historien n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant.

L’histoire n’est pas la morale. L’historien n’a pas pour rôle d’exalter ou de condamner, il explique.

L’histoire n’est pas l’esclave de l’actualité. L’historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n’introduit pas dans les événements d’autrefois la sensibilité d’aujourd’hui.

L’histoire n’est pas la mémoire. L’historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L’histoire tient compte de la mémoire, elle ne s’y réduit pas.

L’histoire n’est pas un objet juridique. Dans un État libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’État, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire. C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives – notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 – ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. Nous demandons l’abrogation de ces dispositions législatives indignes d’un régime démocratique.


http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=9131