« “La réflexion a porté sur la possibilité pour les divorcés remariés d’accéder aux sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie”. Cette réflexion est illicite et elle doit être considérée comme une forme du doute volontaire en matière de foi, sur la base de ce qu’a déclaré solennellement le Concile Vatican I : ”ceux qui ont reçu la foi sous le magistère de l’Église ne peuvent en aucun cas avoir un motif justifié de changer ou de douter de leur propre foi”. […] Le fait que l’affirmation “les divorcés remariés civilement qui vivent ensemble 'more uxorio' ne peuvent pas accéder à la Communion Eucharistique” fasse partie de ce que l’Église propose de croire comme révélé – et qu’elle ne puisse donc plus être remise en discussion – est prouvé par : Jean-Paul II, Exhort. apost. "Familiaris consortio", 22 novembre 1981, § 84 : “L'Église, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Écriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Église ».