Permettez-moi, Cher Athanase, de douter de l'essoufflement de la modernité. Ne pourrait-on pas plutôt parler de la mutation – une nouvelle mutation – du virus ?
Il reste qu’il est parfaitement vrai que l’on ne peut pas ne pas tenir compte du contexte qu’elle a établi dans les mentalités et les sensibilités et des défenses anti-modernes qu'il suscite. Mais, ce contexte existait déjà, moindrement, au XIXème siècle, et les défenses qu'il avait provoquées ont coloré les restaurations liturgiques qui ont suivi la Révolution. En exagérant et simplifiant, elles ont eu quelques unes des caractéristiques du médiévisme de Viollet-le-Duc, ou plus tard de l’esthétisme de Huysmans. Et ça a « fonctionné » assez bien.
Il me semble que présentement, sous des formes à la fois plus savantes et cependant très « parlantes » pour nos contemporains (je pense au chant liturgique, à l’architecture), on peut aussi faire « fonctionner » un retour.
|