Monsieur,
Ce que vous dites ne s'applique pas au discours du Front National. Quand aux communautés naturelles de destin, elles existent.
Quand des affinités existaient, des apports nouveaux étaient possibles. Le voisinage, la culture, la langue, la religion permettent le rapprochement parce qu'ils sont des liens naturels. La modification des frontières est secondaire.
Le christianisme n'a jamais nié la nécessité de nations et de frontières. Jean Paul II leur a même rendu hommage. Ne tombons pas dans la diabolisation ni la déformation. Le FN n'adore pas l'Etat comme le parti fasciste, national socialiste ou communiste.
Vous semblez esquiver les compromissions inhérentes à un parti catholique ou chrétien dans l'histoire. Actuellement, il serait socialiste comme nos évêques dans leur majorité.
La nation n'appartient pas au Front National, mais qui souhaite réellement la défendre?
Aussi, le qualificatif d'extrémiste permet de cataloguer ceux qui gardent ce que d'autres ont abandonné.
Ceci étant dit, ce n'est pas la faute du FN, mais du discours antifasciste et antiraciste qui sont des dialectiques d'extrême gauche et qui diabolisent arbitrairement pour empêcher le débat.
Tant que tous les partis n'auront pas enfreint le tabou du respect de la vie, ce discours sera toujours diabolisé, avec ou sans FN.
Le problème n'est pas dans ceux qui sont diabolisés, mais pourquoi diaboliser. |