Les questions des adolescents qui se posent ne commencent-ils pas -le jeu de mot est connu- par s'opposer à ses transmetteurs, les parents étant les premiers en vue, les premiers visés, les premiers à la fois adulés et refusés ?
Le rôle clef, les questions qui mouchent à tout coup ne sont-elles pas : quelle est ma position avec et devant mes parents, comment leurs parler de ce qui compte, comment leur parler de ce dont ils ne me parlent pas, où alors dans un sens qui n'est pas "mon truc" ?
Il me semble que cette entrée en recherche de soi est justement ce mode d'accès à la vie spirituelle personnelle, au mode de contrôle et de décision de soi que le guide spirituel va pouvoir aborder : sujet familier, éclairage inédit, et bien des vérités ressassées qui répulsent par la forme seront entendues, et acceptées, appréciées dans leur fond par quelqu'un qui va mettre le doigt sur les bonnes accroches des questions à la fois détestées et passionnément attendues.
Aider les "ados" à savoir comprendre les réponses ou à formuler leurs questions aux parents est primordial.
N'est-ce pas le point d'entrée rêvé, à la fois vers la concorde et pour l'autonomie en matière de relations familiales ?
J'ai beaucoup apprécié que vous demandiez aux parents leur accord.
Réussissez-vous à éviter leur ingérence dans cette affaire de leurs enfants ?
Que faites-vous s'ils refusent et que le jeune, lui, y tient vraiment ?
Glycéra
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