Bonsoir Monsieur l'abbé,
Dans votre ouvrage, vous encouragez les adolescents à prendre un directeur spirituel. N'y a-t-il pas un danger pour l'enfant et les parents (le père en particulier) de commencer si tôt ? En effet, l'adolescent ne risque-t-il pas, en s'adressant à son père spirituel sur les questions importantes de sa vie d'adolescent, de ne pas les poser à son père naturel et finalement, de ne pas construire cette relation d'homme à homme qui commence à cette période (du moins pour les garçons). De même, à une époque où les pères de famille démissionnent trop facilement de leur rôle, le père de famille ne risque-t-il pas de se défausser de sa mission en la confiant à un prêtre ? Bref, à l'âge où l'adolescent se tourne naturellement vers son père pour recevoir son éducation d'homme et de père de famille, est-il opportun de confier cette charge à un prêtre ?
Merci de votre réponse. |