Je me souviens d'avoir lu dans l'Introduction à la vie dévote de St François des propos assez fermes sur les amitiés qui invitaient à se couper des amis qui pouvaient détourner finalement de la vie purement chrétienne, ou pour etre plus précis chrétiennement pure.
Lorsque j'avais 20 ans, je me rappelle que je trouvais cela très dur.
Notre fille ainée est aujourd'hui collégienne dans un collège privé sous contrat mixte où elle cotoye des enfants issus de familles censées etre de milieu plus ou moins protégé, mais qui sont toutes touchées par de nombreuses blessures. Plus d'un enfant sur deux a des parents divorcés par exemple.
Le fait est que notre fille a du mal à trouver sa place et qu'elle est tiraillée entre son milieu familial et ses amies, deux univers où elle évolue finalement sur des voies parallèles voire perpendiculaires.
Pour nous, la situation est difficile. Il est ardu de lui laisser entendre que nous l'aurions jetée dans la fosse aux ours. Mais en meme temps, il nous est rude de tout laisser passer.
Quelle est, selon vous, la façon que nous pourrions avoir d'aborder la question avec elle ? Lui laisser entendre que ses amies ne sont pas "fréquentables" n'est pas simple, tant il est vrai que nous n'avons pas fait vraiment l'expérience de familles mues par un idéal catholique (meme minime).
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