Les dernières campagnes de mesures semblent montrer effectivement une accélération du réchauffement dans l'arctique et l’été 2007 a vu le niveau minimal de la banquise.
Cela est révélateur d’un des points que j’ai soulevé dans le chapitre plus spécialement consacré au réchauffement. Ce point est la quantité assez importante d’inconnues dans les modèles climatologiques actuels. Ces inconnues (rôle des nuages, des aérosols, des forêts boréales, des hydrates de méthanes, ...) sont systématiquement pointées par les « climat-septiques » pour remettre en cause le modèle dominant. Malheureusement elles peuvent jouer également dans le sens de l’approfondissement de la crise!
Les rapports du GIEC prennent soin de pointer ces difficultés et de faire des hypothèses « raisonnables » pour ces inconnues. Cela peut le conduire à sous-estimer certains phénomènes.
Encore une fois, il ne faut pas attendre de la science LA réponse à toutes nos questions !
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