grand chose , mais le post d'auxiliumchristianorum qui emploie constamment les termes de "recherche" à propos d'Edith Stein, m'interpelle.
La recherche de Dieu est là, certes, mais n'est sans doute qu'une étape( et quelle étape, certes!); c'est avant tout la rencontre du divin et son irruption dans la vie, dans l'intelligence et dans toutes les fibres de la chair, chair de l'âme qui la conduira jusqu'au martyre, chair de l'esprit, chair de la chair, pour ses frères israëlites, qui me frappe.
Ne serait-ce pas plutôt cette réponse: "que cherches-tu que tu n'aies déjà trouvé"? et qui donc permet la réponse totale de l'être à l'appel de l'amour de Dieu?.
La recherche est une soif d'absolu, certes, mais la rencontre est Transcendance.
D'autre part, la vocation d'Israêl a été intégralement dévoilée par le Christ, et c'est par sa transparence de témoignage qu'Edith Stein s'adresse à tous , aux juifs non convertis, et aux chrétiens. Cependant, bien que dévoilée, la vocation d'Israël n'est pas pleinement réalisée.
Edith Stein meurt en expiation, en holocauste à l'incroyance, sans la juger, en sacrifice pour la conversion des israëlites.
C'est sa capacité à appréhender dans le domaine de la théologie spirituelle, le désir d'Amour de Dieu pour l'âme humaine en général, et celui des appelés plus particulièrement, qui lui fait ressentir douloureusement la non-réponse d'Israël.
Mais elle s'incline devant le mystère de cette permission divine, en épousant sa part par le martyre. C'est pour elle le mystère de la dilection divine délaissée et incomprise. Et son sacrifice est témoignage de messianité.
Bref.qu'en pensez-vous?
erminig, qui va lire votre livre d'ici demain, mais qui aime beaucoup Edith Stein/ soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix...
ps: pas très heureuse de lire le mot "ethnie" dans le post précédent; |