Dans ce livre, j'ai essayé de ne blesser personne et de ne pas utiliser les clichés habituellement utilisés de part et d'autre.
Pour autant, je ne renvoie pas tout le monde dos à dos.
Mon attachement à l'Eglise n'est pas l'attachement à un parti ou à une quelconque organisation, mais un attachement au Christ lui-même. Par conséquent, accepter de se mettre en marge de l'Eglise est pour moi une attitude grave. Rien à mes yeux ne peut donc justifier la rupture de 1988.
Même si je peux partager bien des critiques formulées par des catholiques ayant suivi Mgr Lefebvre (pas toutes, d'ailleurs), je persite à dire qu'ils ont pris une responsabilité lourde.
Oui, il y a des choses à changer dans l'Eglise, des attitudes ou des prises de position que l'on ne peut pas accepter de la part de responsables d'Eglise. Mais c'est de l'intérieur qu'il faut se battre. La fidélité à l'Eglise voulue par le Christ restera toujours la meilleure réponse. Voilà pourquoi mes remarques vous ont paru déséquilibrées.
Donnez moi acte en tous cas que formuler comme je le fais un certain nombre de critiques sur les manières de célébrer, sur des "pastorales" en vigueur, est déjà audacieux, sinon courageux. |