Cher Monsieur,
Bien qu’anciennement attaché à l’ancien Ordo (désormais résolument « adepte » de la liturgie restaurée), je reste sceptique quant à une réintroduction plus libre du missel de 1962 si elle ne s’accompagne pas de l’adoption du nouveau calendrier, notamment en ce qui concerne les lectures, véritable enseignement et nourriture, dont l'enrichissement a été voulu par le Concile.
Je ne sais pas si vous abordez spécifiquement cette question dans votre dernier ouvrage ; mais pouvez-vous nous donner votre opinion sur le risque de confusion qu’introduirait la coexistence « normalisée » (et non plus seulement exceptionnelle) de deux calendriers différents, alors qu’en parallèle on cherche à rapprocher les calendriers liturgiques, notamment avec les églises orientales ou orthodoxes ?
Bien à vous,
Ion |