Oui, j’ai déjà reçu des réponses comme vos lignes.
Je ne cherche pas à vaincre en débattant, ni à trouver tout toute seule, mais j’ai soif de mieux contempler, percevoir les beautés de ce mystère.
Je voudrais avoir votre avis sur deux remarques :

1 - Marie a dit « Je suis + adjectif + nom commun »
Le nom (Conception) n’est-il pas attribut de Marie ? Et l’adjectif (Immaculée) épithète de cet attribut ? Doit-on sortir des règles grammaticales usuelles ?
En mettant une majuscule à Immaculée , honore-t-on Marie ou souligne-t-on que c’est cet aspect qui prime sur les deux notions de la formule ?
L’expression « Immaculée-Conception » est devenue un automatisme, au point d’avoir souvent un trait d’union ; je tente de le lire tout candidement, comme on voit inhabituelle une fleur, précisément celle choisie entre d'autres, à regarder un instant, pour mieux en adorer le Créateur. Pourquoi avoir dit Conception, et non conçue ? Est-ce que cela n’aurait pas autant souligné l’insertion temporelle de Marie ?

2 - Mettre Marie au sein de la Trinité est-il ajouter une 4 ème personne ? Je ne le sentais pas ainsi. Cet argument est pour moi non concordant avec ses paroles à Tre Fontane. Plusieurs m’ont déjà dit voir ainsi, et je m’étonne que vous aussi l’ayez entendu dans ma formulation de question. Ce n’est pas ma pensée. Mais c’est si difficile d’exprimer l’inexprimable …
Vous faites le parallèle avec la réponse à Moïse. Le feriez-vous aussi avec l’expression de Sainte Thérèse : « Je suis l’Amour. » ? Peut-être trouverais-je là une manière de regarder la parole de Marie.


Merci de votre réponse.
Je n’ai pas fini de circuler sur ce chemin-là !
De tout cœur avec vous dans les pas de Marie
Glycéra