Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=9573
images/icones/bible.gif  ( 9573 )Un mot pour vous remercier par XA (2010-12-13 21:01:21) 

de cette judicieuse trouvaille : "la liturgie de la parlotte".

On a voulu nous faire avaler qu'il fallait plus d'enseignement par la lecture de plus de textes bibliques au cours de l'office religieux.

Résultat : pendant ce temps, on envoie les enfants à la sacrisitie... Et les parents baillent aux corneilles (en se demandant si leurs enfants sont sages), les jambes croisées en attendant que ça passe. Les catholiques qui assistent à une messe célébrée selon le Nouvel ordo sont-ils plus enclins à lire la Bible ? Sont-ils de plus fins exégètes ? N'en déplaise au cardinal Barbarin, je ne crois pas...

Pardon, ce n'est pas une question, mais vraiment un remerciement pour ce qui constitue une trouvaille sémantique !

XA
images/icones/neutre.gif  ( 9576 )liturgie de la parlotte par Samuel Martin (2010-12-13 21:13:34) 
[en réponse à 9573]

Merci à vous, j'espère être l'inventeur de l'expression, mais peut-être avait-elle été employée auparavant? En tout cas, non, il ne paraît pas que la lecture de la Bible ait progressé depuis Vatican II parmi les fidèles. Pour relancer le mouvement, la bible Bayard a vu le jour... une traduction (?) qui a des analogies avec la liturgie progressiste.
images/icones/neutre.gif  ( 9581 )Le mieux est l'ennemi du Bien par Aétilius (2010-12-13 21:37:35) 
[en réponse à 9576]

Cher XA et Samuel,

Tout à fait d'accord avec l'idée que la réforme liturgique est partie d'un certain utopisme, avec en particulier ce désir que tout le monde devienne amoureux passionné de la "Parole".

Résultat, une minorité "éclairée" se passionne pour le partage de ressenti sur l'Ecriture, sans la maîtriser pour autant, ce qui laisse libre court à toutes les erreurs d'interprétation. De l'autre, l'immense majorité a fui les messes, n'entendant donc plus jamais cette base dominicale que propose le lectionnaire traditionnel, s'éloignant chaque jour un peu plus de l'Eglise, dont les prêtres sont de moins en moins nombreux, ou difficilement identifiables pour l'homme de la rue.

Conclusion : le mieux est l'ennemi du Bien, et l'Enfer, comme toujours est pavé de bonnes intentions.