Le Forum Catholique

S'il vous plaît sur :

-L'usage de la calculatrice?
-Apprendre par cœur?



Je suis à la recherche de documents sur le fait d'apprendre par cœur.
Sauriez vous où je pourrais obtenir cela?

Vous remerciant d'être parmi nous pour répondre à nos questions.

... et ma pratique.
L'usage de la calculette en primaire n'est pas primordial. Je le déconseille même. Le calcul mental systématique et l'apprentissage des tables de multiplication me semble bien plus crucial. Ce qui m'amène à vous parler du par coeur... très mal vu car on lui préfère un enseignement basé sur l'intelligence et la méthode dite scientifique.
J'aimerais bien que ces "pédagogistes" m'expliquent comment on peut apprendre ( j'entends enregistrer définitivement) les tables de multiplication et les principales conjugaisons sans mémorisation, rien que par des recherches et des expérimentations non directives.
N'en déplaise aux trissotins de l'enseignement, la mémoire s'entraîne comme n'importe quel autre "muscle" et en se passant d'elle, on en arrive... à ce qu'on constate actuellement.
J'ajoute que les possibilités de mémorisation du jeune enfant de 5 à 10 ans sont fantastiques et qu'il est criminel (je pèse mes mots) de le priver de cet atout.

Si vous permettez:
Je ne suis pas partisan de l'utilisation de la calculatrice dans la méthodologie actuelle ni en primaire ni au collège.

Concernant le par cœur je pense qu'il est essentiel.
L'on ne peut bien comprendre* que ce que l'on sait, et comment le savoir sans l'apprendre?

Si je puis me permettre encore,
que pensez vous de l'abandon des compositions remplacées par des contrôles continus?

N'avait elle pas cet aspect formateur
-1 d'apprendre dés le plus jeune age qu'il y a des échéances que l'on ne doit pas rater?
-2 d'obliger à faire un devoir de mémoire sur le programme?

Actuellement c'est le tout et le n'importe quoi qui règnent. On peut trouver des contrôles continus comme des compositions, des devoirs sur table comme... rien du tout.
Comme vous l'expliquez très bien, les "compos" n'étaient pas une mauvaise chose et n'avaient pas que des défauts... Il serait bon que chaque école ait une position commune sur cette affaire et ce n'est pas toujours le cas. Chaque enseignant peut faire ce qu'il veut. Noter, ne pas noter, mettre des A,B,C ou de simples observations. Une seule instruction, très impérative celle-là : ne pas traumatiser l'élève, ne jamais lui infliger la tristesse d'une mauvaise note ou d'une appréciation négative ou péjorative.
Pourtant "qui aime bien châtie bien", disait le proverbe. Il me semble qu'un enseignant digne de ce nom doit également la vérité aux parents et non ces résultats truqués (il faut dire "pondérés").
J'ajoute à votre analyse que ces contrôles sont également utiles à l'enseignant car ils devraient lui permettre de savoir où il va, si les notions ont bien été acquises et l'empêcher de louvoyer à l'aveuglette dans le brouillard...
Excusez ma réponse tardive, mais il y avait tellement de choses à répondre...