Le Forum Catholique

Pardon de vous hérisser. Mais pouvez-vous préciser un peu. Seriez-vous un tantinet nominaliste ?

Ne cherchez pas aussi loin.

J'admets fort bien qu'on use d'un pseudonyme en cas de nécessité. Dans le passé, j'ai usé de pseudonymes quand on me demandait de rédiger plusieurs articles (jusqu'à 4 !) pour un même numéro de revue.
Mais, quand il y a débat, discussion, il me semble qu'on doive parler ou écrire à visge découvert. Comme le dit l'abbé Laguérie dans le dernier numéro du MASCARET : "Il me semble qu'un homme digne de ce nom écrit ce qu'il pense, signe ce qu'il écrit et reste responsable de ce qu'il signe".

Ceci dit, ce soir, je répondrai volontiers à tous, pseudonymes, anonymes ou antonymes.

... "un homme digne de ce nom, etc. etc ." C'est en effet une belle phrase.... quelque peu creuse ! celui qui l'a écrite connait-il Stendhal pour n'en nommer qu'un, nom des moindres ?

Oui, bien sûr, le nom de plume est une tradition de notre littérature. Mais Stendhal ou Madiran ont un visage... Tandis que celui qui se cache sous un masque (anonyme ou pseudonyme) pour cracher son venin ou sa méchanceté est un lâche.

Pourquoi n'a-t-on pas droit à une belle photo de votre bobine ?
Est-ce par modestie ? Est-ce un problème technique, de délai ?
Ou bien serait-ce malgré vous une sorte de manie irrépressible de cultiver le secret?

Peut-être n'y a-t-il que Patapouf pour la poser celle-là! Mais n'êtes-vous pas aussi parmi nous pour vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas? Mettre un visage sur un nom, cela me semble important. Très important, même. A moi, en tous cas.

Patapouf, qui connait Surins-Niherne comme sa poche pour y avoir fait le plein de croquettes pendant ses années chenils...

Aucune manie du secret.

Les écrits valent souvent mieux que les auteurs eux-mêmes ...

Et j'ai l'impression que vous n'avez pas gardé un très bon souvenir de vos "années-chenil"...

Des souvenirs de chenils, comme tous les souvenirs sont partagés entre le bon et le mauvais. Le mauvais m'a fait rougir à blanc et le bon m'a forgé comme une épée. Une épée à fendre les eaux troubles et à reconnaitre à la lumière les conciles philosophiques qui enseignent la liberté délire et l'unité spirituelle du genre humain, et qui inversent la Charité. En cela le "chenil" m'a endurci et m'a permis de m'accrocher par pur amour à l'autorité des pères et à la vérité.

Patapouf

à la niche

avant que vos croquettes ne ramollissent et qu'on ne vous mette la pâtée