Le Forum Catholique

Y a-t-il une information que vous ayez regretté d'avoir publiée ? Si oui, peut-on savoir laquelle, quelle qu'en soit la raison ?

Merci de votre réponse.

Prosper

cher Prosper, les échelles quadrillées, me semble-t-il...

Je ne me souviens guère d'un regret semblable. Il y a, bien sûr, les articles de jeunesse qui, parfois, manquent de métier.

Le désagrément le plus grand est de se trouver dans l'obligation de boucler avec la certitude qu'une demi-heure plus tard une information plus complète va arriver, et, effectivement, de la voir annoncée quelques instants plus tard...

sur cette question. Pensez-vous que le journaliste ait le devoir de tout dire ? Et que le lecteur ait le droit de tout savoir ?

Votre question soulève, à mon sens, la question de la transparence. Tout doit-il être dit ? Tout doit-il être transparent ou notre société ne doit-elle pas se ménager des espaces de secret.
C'est ausis la question du "off" grâce auquel des interlocuteurs (par prudence ou parce qu'ils sont tenus à une certaine discrétion) nous aide sans que nous puissions les citer... Mais sans cela, le risque ne serait-il pas d'avoir seulement des propos tièdes et lisses de leur part ?

C'est bien vaste ! et très loin de nos possibilités. Mais non ! je ne crois pas. Nous ne sommes pas là pour faire du "sensationnel".

Devant le flot d'information qui se déverse quotidiennement, notre travail est aussi de faire des choix. De hiérarchiser les informations que nous délivrons au lecteur. C'est une facette essentielle de notre métier. Cela suppose de connaître nos lecteurs de connaître ses besoins (qui ne sont pas forcément ses envies...)

Non cent fois non! Le choix est entre la complaisance et la censure, entre deux maux...

il m'est arrivé de considérer que j'avais fait une erreur en publiant tel ou tel article. Soit parce qu'il n'était pas assez clair; soit parce que mon lectorat n'était pas préparer à recevoir l'information en question. Lorsqu'on hérite, comme c'est mon cas, d'un lectorat que l'on n'a pas choisi, il faut apprendre à faire passer les messages. Il n'y a pas de journal sans ses lecteurs, ni de journal sans les avis de ses lecteurs.
Je n'ai malheureusement pas d'exemple en tête. Dernièrement, nous avons publié deux dossiers intitulés Radioscopie de l'épiscopat. Je ne regrette pas cette publication, mais il est certain qu'une partie de mon lectorat a été pour le moins étonné de ce qu'il lisait. Mais j'ai le vague souvenir à d'autres moments d'avoir publier des textes qui n'en valaient pas spécialement la peine, ce que je n'ai vu qu'avec le recul. M

Je regrette beaucoup d'articles mal compris par manque de clarté... C'est formateur !

Un mauvais papier publié, on y pense plus...