Je porte assez bien mon pseudo et m'exprime assez mal. J'ai donc l'habitude d'être mal compris.
Merci pour votre réponse et pour la lettre jointe. Je voulais juste avoir votre avis quant à ce que vous répondiez quand on vous rétorque "Il n'y a pas de mal à se faire du bien". Le "bien" désignant le plaisir. Le qualificatif d'égoïste que l'on applique à ce plaisir, même dans le mariage, est difficile à faire comprendre. Et pourtant sans appel puisque la morale naturelle, par exemple, ne tolère pas l'usage du préservatif dans le mariage, même lorsque le nombre d'enfants est déjà conséquent. Et l'Église catholique nous le rappelle dans son catéchisme.
C'est une question, puisque je ne peux l'appeler un argument, qui revient souvent chez les jeunes, déformés par le monde qui les gave d'idées fausses. Persuadé que vous aviez le recul nécessaire, suite à la lecture de votre témoignage courageux rapportant une sorte d'overdose en la matière, je pensais intéressant d'avoir votre avis.
D'autre part, votre expérience étant une véritable blessure, profonde probablement et dont on ne doit pas se débarrasser si facilement, je voulais en plus savoir si votre propre réponse vous satisfaisait totalement. Ou bien si la blessure faisait qu'il restait ou resterait toujours un doute quant à la qualité de l'argument.
En tous cas, un grand merci. Et félicitations d'avoir saisi ainsi la Grâce au vol. Vous avez dû faire preuve, à un instant donné, d'une grande force, beaucoup plus qu'on ne peut l'imaginer certainement.
Bonne soirée.
Patapouf