Je ne sais pas si c’est un question de principe » disons tout d’abord que littérature et Bandes dessinées ne « jouent pas dans la même catégorie.
Je l’ai dit souvent la bande dessinée est un art mineur, ce n’est pas la littérature, ce n’est pas la grande peinture, c’est un art populaire qui de temps en temps s’élève tant qu’il peut.
Nous sommes, je pense plus près de la chanson, nous faisons passer une émotion, des sentiments,le rapport à la bd ressemble souvent à ce que l'on peut avoir avec un vieil air de son enfance.
Pour ce qui est d’une adaptation, d’une œuvre, comme au cinéma, on impose une vision, vous avez raison, cela peut déranger, Cela peut aussi faire plaisir de voir s’animer un monde ;cela dépend des personnes, du résultat, c’est sûrement un risque de déception. Jean Raspail a souvent dit son plaisir de voir son monde mis en images dessinées, alors qu’il avait dit sans ménagement sa déception de les voir en film.
J’avoue que la question sur l’innocence des enfants et la pudeur des femmes me gêne un peu.
Depuis quand devrait-on faire des oeuvres toujours destinées à tous ? Il me semble que les gens ont assez de discernement pour voir ce qui est destiné à qui ?
J’ai déjà fait cette remarque plus haut, mais, il me semble qu’elle revient souvent car on associe BD, automatiquement à l’enfance, la BD vient de là c’est vrai, à ses origines, Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui!
Une grosse majorité de la bande dessinée est destinée aux adultes (qui ont lu des bd, enfants et ont continué le processus en vieillissant) tout ce qui a des images n’est pas destiné aux enfants, vous ne diriez pas cette « édition illustrée du marquis de Sade peut choquer »c’est une évidence,on ne la mettra pas en toutes les mains.
Quant aux femmes, elles sont comme tout le monde, elles ont une raison, une pudeur, un discernement non ? à mon tour de vous choquer, mais je trouve que l’argument de la pudeur des femmes, est aujourd’hui tellement utilisé par les fondamentalistes musulmans qu’il vaut mieux s’en tenir éloigné.
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