Bonsoir Aétilius,
Je ne crois pas, d’abord, que l’assemblée soit coupée du célébrant, inaccessible dans le chœur. Si les fidèles suivent les textes, le déroulement de la messe, s’ils s’y unissent par la prière, il me semble qu’alors le prêtre et les fidèles, chacun à sa place et dans son rôle, sont unis. Bien plus que par des applaudissements ou par des prises de parole au micro, gestes que la messe Paul VI a répandus.
Les progressistes réformateurs ont prétendu vouloir retrouver une liturgie de la simplicité. Cela aurait pu se faire aisément par des retouches, des recommandations, à partir de la liturgie Saint Pie V, qui sous sa forme de messe basse est toute de simplicité – et de beauté aussi. Ce n’est manifestement pas ce qu’ils voulaient puisqu’ils ont mis au point une nouvelle liturgie, très différente de la précédente. Et la simplicité qu’ils disaient rechercher, l’a-t-on vue ? Non. La liturgie nouvelle a promu une médiocrité générale.
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