Comment expliquer le départ de nombreux anciens compagnons du Front ? Et tout particulièrement de catholiques de convictions, certains ayant compté parmi vos plus fidèles soutiens (jusqu'à A.Taillepied ?
Je pense pêle-mêle (cathos et non cathos), mais non exclusivement, à Jacques Peyrat, Jacques Bompard, Jean-Marie Le Chevallier, Michel Hubault, Bernard Antony, Martial Bild (fidèle entre tous), Marie-France Stirbois (décédée depuis), Rostolan, Baeckeroot(s), Lang, Le Rachinel, sans oublier non plus un certain nombre partis avec Mégret, ni même les nombreux compagnons moins connus, mais qui se sont aussi évaporés, certains après de longues années de combat commun.
Est-ce pour la gamelle, comme le dit officiellement le Front à chaque départ, ou y a t'il une certaine lassitude devant le fait que le parti soit dirigé exclusivement depuis Montretout, dans des directions parfois déconcertantes et en l'absence totale de dialogue interne ?
Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir joué un rôle de médiateur entre la base et la tête (Penn en breton)? |