Mon Père,
Dans ce que Newman aura apporté au renouveau théologique, on peut mettre en exergue deux contributions : la doctrine du primat de la conscience d’une part et le développement du dogme d’autre part. Ces deux points sont, bien sûr, très liés à son cheminement personnel du catholicisme anglican au catholicisme romain. Mais ces deux visions particulièrement modernes et si riches ne méritent-elles pas d’être creusées ensemble, non seulement pour toute l’Eglise, mais particulièrement, et du fait que le Cal Newman ne peut être taxé de modernisme, dans les débats actuels avec les traditionalistes pour qui les développements théologiques et l’importance de la conscience sont précisément souvent sujets à méfiance ?
Ion |