Chère Marie-Alix,
D'abord, je n'ai plus trop l'occasion de vous croiser, mais j'en viens à le regretter un peu... Je m'en prenais parfois plein la figure mais c'était quand même bien de discuter avec vous !
Sous un titre faussement polémique, je pars de la constatation que vous évoluez dans tous les "sous-milieux" tradis, de St-Nic à Sainte-Jeanne, du Christ-Roi à Saint-Pierre. Pourtant, c'est une gageure et je ne connais pas d'autre exemple que le choeur Fra Angelico à y parvenir ; si les haines sont peut-être éteintes, le froid reste, et pas seulement à Paris : j'étais à Rome récemment, j'ai pu le constater là-bas aussi.
Les anathèmes FSSPX-autres et inversement restent, quoi qu'on veuille en dire, la règle. Croyez-vous qu'on puisse espérer, soit parce que le temps passe, soit parce que Rome en ce moment fait tout pour rapprocher la FSSPX du reste de l'Eglise, à des relations plus cordiales et dont les fidèles ne fassent plus les frais ?
Dans la même lignée, si on peut facilement trouver une raison "intrinsèque" au Christ-Roi, par exemple, qui a une spiritualité propre très marquée, comment, selon vous, peut-on envisager la situation à plus ou moins long terme pour des instituts traditionnels qui ont, dans le fond, tous le même but et une principe fondateur unique hérité de Monseigneur Lefebvre ? Car, d'un point de vue extérieur, leur distinction actuelle n'est que le fruit de réunions et de détachements chronologiques. |