Merci de votre question. Sur le fond, vous avez raison, les évêques sont peut-être un peu absents de ce livre aux dimensions limitées, alors qu’ils sont, de droit divin, le centre de la vie liturgique de leur diocèse. Il faut aussi faire apparaître que l’évolution des structures liturgiques de la conférence épiscopale, le CNPL, a évolué dans le sens d’une autonomie par rapport aux évêques eux-mêmes, dès le début des années soixante. Ce qui donne tout son intérêt au témoignage de Mgr Gaidon. Le retour qu’il fait sur la période post-conciliaire est sans doute différent de celui qu'ont pu faire la plupart de ses confrères de l’époque, dans la mesure où une réflexion sur la spiritualité, la prière ou l’art n’était pas alors le domaine le plus favorisé par la communication épiscopale. Il y avait un primat des exigences de l’Action catholique et de l’engagement, qui semblait peu propice, dans l’ensemble. La situation me paraît différente aujourd’hui.
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