La liberté d'expression et de communication est une valeur constitutionnelle. On ne peut interdire des formes de pensée qui nous choquent. Il faut toutefois limiter leur communication au public adulte car il n'appartient pas à une bibliothèque municipale ou à une école d'intervenir dans un domaine éducatif qui est exclusivement celui de la famille. J'ai regretté à ce propos l'incroyable circulaire qui a été distribuée cette année dans les établissements scolaires insistant sur la lutte contre l'homophobie, c'est-à-dire promouvant en fait la valorisation de l'homosexualité. C'est aux parents de décider comment il faut parler de ces sujets à leurs enfants.
Il faut en revanche s'attacher à ce que les formes de pensée qui nous paraissent les meilleures soient elles aussi communiquées au public. Par exemple, il faut veiller à la présence de certains livres ou de certains périodiques dans les bibliothèques et dans les CDI. Trop souvent l'information y est faite de manière sélective et idéologiquement orientée. Par exemple, les livres de Naouri, d'Anatrella, de Xavier Lacroix, de Béatrice Bourges sont-ils présents ? Il faut s'en enquérir et éventuellement les faire commander. Un certain nombre de lettres envoyées avec le même message ne peuvent pas rester sans effet. |