est-ce que si l'on regarde sur la longue durée l'Eglise n'a pas perdu plus qu'elle n'a gagné lorsqu'elle s'est fortement liée au pouvoir temporel ?
faire les "bons choix" en matière doctrinale l'Eglise sait faire mais en matière temporelle on peut facilement se tromper et faire des mauvais choix qui se paient longtemps après
bien sûr à de nombreuses époques cela lui a été particulièrement bénéfique mais est-ce que lorsque les erreurs (ou les horreurs) du pouvoir temporel surviennent alors que les liens avec l'Eglise locale sont étroits, ne crééent-elles pas un mal plus grand qui éclabousse l'Eglise toute entière et pour des siècles ?
en ce sens est-ce que la perte des états pontificaux n'a pas permis à l'Eglise d'accéder à un "stade supérieur", celui de puissance spirituelle, est-ce que cela ne l'a pas libérée ?
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