Cher Raoul,
Le plus grand danger ? Le monde.
Que faut-il faire ?
Leur apprendre « à vivre dans le monde sans être du monde ».
Le danger dominant est l’esprit de consommation auquel nous sommes soumis. Cela impose donc une réelle éducation au détachement. Je crois qu’il faut favoriser un milieu familial simple où les enfants peuvent recevoir de leurs parents ce qui est nécessaire à leur épanouissement sans les inonder de gadgets inutiles. On a tous tendance à gâter de manière excessive les enfants au moment des fêtes (Noël, anniversaire). Aujourd’hui, par exemple, il semble indispensable d’offrir un MP3 à un enfant de 12 ans, un portable voire un ordinateur à un gamin de 13 / 14 ans ! Cela existe aussi dans les familles chrétiennes sous le prétexte qu’il faut vivre avec son temps. Mais l’enfant et surtout l’adolescent reçoit cela comme un dû car les copains reçoivent les mêmes choses !
Cependant, je crois qu’il faut davantage favoriser une activité familiale pour renforcer l’unité en faisant des extras simples (comme par exemple partir avec des ânes, en famille découvrir une région !) des familles l’ont faits et les résultats sont bons. Savoir jouer avec ses enfants en famille (jeux de société par exemple, lire une histoire avec les petits) ou regarder de temps à autre un >bon film qui donnera lieu à une éventuelle conversation me semble sage. Il est également important de leur apprendre que certaines choses s’acquièrent à un âge plus avancé et que le « tout, tout de suite » n’est pas éducatif. Il ne s’agit pas de les isoler mais de leur apprendre à faire des choix selon l’idéal chrétien que vous vivez en famille ( pélé en famille, prière du soir, en voiture…) Il est donc essentiel de tisser, et ceci dès la petite enfance, des liens familiaux très forts en prenant le temps de faire des activités communes. C’est un des points forts des familles nombreuses car les enfants doivent apprendre à partager. Le dialogue, la disponibilité des parents auprès de leurs enfants rendra votre action plus efficace que les longs discours. J’ajouterai qu’il me semble important de savoir dire « non » sans discussion possible quand le dialogue s’enlise sur des considérations trop subjectives ( le Moi envahissant des ados…)
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