J’essaie de montrer dans mon livre que la mondialisation est un des moteurs les plus puissants de la crise actuelle. La généralisation des échanges et la boulimie de transports qu’elle implique est une des premières causes des accroissement des émissions de GES ! L’AIE considère que la branche transport émettra autant de CO2 en 2030 que l’ensemble de l’économie mondiale aujourd’hui !
La croyance qu’une gouvernance mondiale permettrait seule la résolution des problèmes écologiques est donc une des apories les plus rédhibitoires de l’alter mondialisme. Au contraire une certaine relocalisation ( à mettre en œuvre intelligemment et avec prudence) est indispensable à la sortie de crise. Voir à cet égard le chapitre sur la crise du vivant.