Cher Michel De Jaeghere,

Vous qui avez connu un « débarquement » en 24 heures, que pensez-vous de la situation de la presse française d’information qui vit en majorité, et pour une part importante de ses budgets, de la publicité ?

Je constate pour ma part un cordon sanitaire qui isole les titres de la presse que je considère comme vraiment et systématiquement engagée dans la défense de la souveraineté française et de la culture de vie. Comme si le simple fait de mentionner normalement, dans les médias « convenables », ces pestiférés ou de s’exprimer dans leurs colonnes disqualifiait pour toujours celui qui aurait commis cette… imprudence.

Pensez-vous qu’il s’agit d’un terrorisme intellectuel ? Comment en sortir ?

Bien entendu, je prêche un peu pour ma paroisse…

Bien entendu encore, je ne vous vise aucunement ; au contraire, je suis admirative devant le courage de vos prises de position : elles sont me semble-t-il plus difficiles là où vous êtes que là où je suis. Ma question concerne vraiment la manière de lutter contre la peur généralisée, la peur paralysante qui crée des prisons de la pensée…

Amitiés
Jeanne Smits