1 le temps qui passe et n’épargne pas nos adversaires.
2 L’arrivée d’une nouvelle génération de prêtres, entrés au séminaire sous Jean-Paul II, qui ont désormais l’âge d’être évêques.
3 La montée en puissance du monde traditionnel, qui, en dépit de ses divisions, représente désormais, par ses chapelles, ses paroisses, ses familles, ses écoles, ses vocations, ses séminaires, une force avec laquelle il faut compter.
4 Les nominations épiscopales récentes, dont nous avons parlé plus haut. Tout récemment, à Nanterre, à Bayonne et à Lyon.
5 L’opportunisme, qui peut conduire à des revirements inattendus(ils seraient spectaculaires si le pape avait dix ans de moins : certains ont tendance à faire le gros dos en se disant que ce n’est qu’un mauvais moment à passer ; d’autres commencent pourtant à se dire que le pape est en pleine forme et qu’il est peut-être là pour dix ans : ça les fait réfléchir).
6 la Divine Providence, qui me parait s’être manifestée de façon assez éclatante lors du dernier conclave. Le bras de Dieu ne s’est pas raccourci.
M De J
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