Voila ce que pensait la Commission nationale consultative des droits de l’homme lors de l’adoption de la loi sur la Halde votée à la va vite le 22 décembre 2004 : « Ce texte est à contre-courant de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui se fonde davantage sur le principe de la liberté d’expression (affirmé dans le premier alinéa de l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme) que sur les restrictions apportées à ce principe…. ». « C’est par "la libre communication des pensées et des opinions (...) un des droits les plus précieux de l’homme" (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789) et non par la répression, que la société française a progressé et continuera à progresser vers l’acceptation des différences et le respect de la dignité de chaque être humain ».
Reporters sans frontières fait également part de son inquiétude : «Le gouvernement, à la faveur du débat sur la création d’une Haute autorité contre les discriminations, a en effet réussi à faire adopter des dispositions qui portent gravement atteinte à la liberté d’expression, en établissant notamment de nouveaux motifs de condamnation à des peines de prison pour délit de presse (…). Reporters sans frontières considère que cette loi va à l’encontre de la loi du 15 juin 2000 qui supprimait les peines de prison pour la plupart des délits de presse ».
Ces deux organismes ne peuvent être considérés comme idéologue…
Je vous laisse juge.
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