Chère madame,

Pensez-vous qu'il soit possible d'inverser aujourd'hui la vapeur, alors qu'un matraquage sans précédent fait que l'adolescent moderne est amené par l'air ambiant non pas à se demander ce qu'il fera plus tard comme métier mais s'il est homosexuel ou hétérosexuel ? Je caricature, mais on en arrive là parfois, vu que dans les dépliants où sont expliquées dans les collèges et lycées les différentes manières d'être soi, l'homosexualité est présentée comme une option parmi d'autres, voire même meilleure (cf le discours comme quoi les homos sont sympas, tellement chaleureux, ne contribuant à la surpopulation et au réchauffement climatique...)

Les enquêtes d'opinion semblent par ailleurs montrer que plus les sondés sont jeunes, plus ils sont perméable à cet air du temps.

Ne peut-on pour finir faire une corrélation entre le fait que nos contemporains, coupés de la nature qu'ils sont et vivant dans une mixité imposée dès l'enfance, peuvent ainsi partir dans des délires, qui auraient surpris jusqu'aux Grecs antiques ?

Et que penser de la pédérastie de ces derniers ? Véritable tendance homosexuelle, ou simple rite initiatique, arrachant le jeune garçon au monde des femmes, pour en faire un homme accompli, futur père de famille assumant ses responsabilités dans la cité ?

Comment expliquer enfin que ce sujet soit devenu à ce point central dans nos sociétés occidentales modernes, alors que la religion a été chassée (du moins en France) de l'espace public, pour être ravalée à une simple affaire privée, et que ce mode de vie, tourné vers le semblable soit en contradiction avec le commandement moderne de se mélanger avec l'Autre, placé sur un piédestal ?

Merci de vos réponses à toutes ces questions, que je reconnais un peu décousues, ce dont je vous prie de m'excuser, et bravo et bon courage pour votre combat. Bien à vous,

Aétilius