...et ce que je veux justement souligner dans mon livre (et que l’abbé Celier se garde bien de mentionner dans sa critique) c’est justement que la crise intégriste ne se résume pas à un débat liturgique.
Je pense que l'abbé Célier est loin d'avoir esquivé cette réalité. J'ouvre au hasard son livre d'entretiens avec O. Pichon :
"Je vais me répéter. Tant que l'appareil sera fermement attaché à Vatican II, les normes les plus favorables ne seront qu'un frêle papier à cigarettes pour nous protéger des pressions. Lorsqu'au contraire le coup de barre vers la tradition aura été donné, des normes juridiques même un peu bancales seront acceptables." (p. 222)