Cher Monsieur,
Merci pour votre travail et de votre disponibilité.
Face à la médiatisation au cours du 20 heures de France 2 du 26 février 2008 du cas de madame Chantal Sébire femme de 52 ans, victime d’une impressionnante tumeur qui lui déforme le visage au point d’exorbiter ses yeux, et qui demande au Président de la République, comme le fit Marie Humbert pour son fils, « à ce qu’on l’aide à partir », les médecins dont je fais partie, sont consternés de voir qu’une association, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) pense avoir trouvé la nouvelle figure de proue de son combat au moment où elle rend publique une campagne de pétition pour une loi en faveur de « l’aide active à mourir ». Cela devient de « l’acharnement médiatique ».
Cette Association peut en toute impunité se permettre des actions que la simple décence ne permettrait pas. Face à cela aucune voix autorisée, ne dispose des « médias » comme elle pour pouvoir faire prévaloir le dévouement quotidien des professionnels de santé qui sont respectueux de la vie de la conception jusqu’ à la mort naturelle pour leurs malades, avec les moyens dont ils disposent au quotidien.
Comment agir face à cette « tyrannie médiatique » ? Doit-on « euthanasier » l’ADMD ?
Je vous signale que le docteur Bruno CADART, qui depuis est prêtre, avait, en 1990, réalisé un mémoire de maitrise de théologie : « Quel dialogue est possible entre l’ADMD et l’Eglise catholique sur le concept de dignité » republié aux Editions Ressources 2003 (Laval-Canada). Un ouvrage utile à faire lire.
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