Nous ne sommes pas les "bébés" du Christ. Nous en sommes les adultes. L'enfance est devant nous, pas derrière. Du moins : l'état d'enfance. De créativité. D'inventivité. Le doute n'est pas possible sans la foi, la foi fait partie INTEGRANTE du doute... Si je ne doute pas, de quoi est-ce que je pars ? Sur quoi s'appuie mon doute ? Le doute s'appuie sur la foi. Et la foi s'appuie sur le doute. Le doute ramène la foi à sa dimension humaine. A la finitude du croyant. Mais le doute a sa part de divinité : Dieu doute, lui aussi. Il doute des hommes. La foi établit un contact entre Dieu et nous. Le doute également. Ce n'est pas le doute qui nous éloigne de Dieu : c'est la perte du doute. C'est l'assurance. Un croyant qui ne doute pas, qui ne doute JAMAIS est semblable à celui qui ne croit JAMAIS. |