Il est évident, là comme ailleurs, que le business prend le pas sur la morale.
Sur l’ONU, relisez les propos de Doudou Diene – rapporteur pour les questions de xénophobie, discrimination, etc. - que je cite au début du livre et reproduis ici :
Doudou Diene, rapporteur des Nations Unies sur les formes actuelles de racisme, discrimination, xénophobie et intolérance, la résurgence de la christianophobie. Ses propos lors de la seconde journée de la Conférence de l'OSCE, le 8 juin 2007, sont explicites : « Il faut tirer une sonnette d'alarme! La christianophobie a toujours existé comme l'antisémitisme et l'islamophobie mais il y a actuellement une résurgence de cette christianophobie qui, paradoxalement, a été ignorée dans les débats internationaux. Quant aux chiffres, il y a des données éparses sur le nombre d'églises qu'on a pu brûler en Inde ou au Nigeria ou d'autres pays du Sud. Elle est souvent ignorée parce que les manifestations spectaculaires de christianophobie se passent en dehors de l'Europe, les violences contre les Chrétiens en Inde, au Nigeria, en Turquie et d'autres régions du monde » (CNS 10 juin 2007).
Est-ce suffisant ? Non. Et j’ai constaté comme tout le monde que les instances internationales n’ont rien fait pendant la guerre du Soudan mais s’agitent quand il s’agit des islamistes du nord contre les musulmans du Darfur… et qu’il y aurait dans la zone de bonne réserves de matière première.
Ceci étant dit, tant mieux si ce cher Doudou Diene fait entendre sa voix à l’ONU.
Thomas Grimaux
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