Cher Rantanplan,
Je ne reviens pas sur la réponse précédente (prière et actions concrètes).
1) ce « feu » ne sera jamais éteint complètement car le Christ étant la Vérité, il aura toujours des ennemis.
2) vous avez cent fois raison : si vraiment il y a un sujet qui devrait tous nous réunir, c’est bien celui-là.
3) nos évêques réagissent de manière différente. Dans ces pays, ils sont aux premières loges et restent présents pour conduire leur troupeau. Et honnêtement, je pense qu’il est surhumain pour un évêque soudanais que je connais de rester sur place et de revoir ses geôliers. Il serait si facile de partir. Mais ne jetons pas la pierre aux très rares qui partent…
4) Dans nos pays, il y a eu une omerta terrible à ce sujet, même de leur part. maintenant, cela commence à changer – pas assez vite à mon goût. Quand j’ai demandé rendez-vous aux préfets de congrégation ou cardinaux au Vatican, tous m’ont reçus. A tel point que c’est un peu moi – j’en ai honte - qui fixé les horaires ! En revanche, en France, peu ont même juste répondu au livre dédicacé…
5) Cependant, par l’action obscure d’associations, l’omerta tend à se restreindre. Enfin, on commence à en parler : Deo gratias.
6) Le rôle des médias profanes occidentaux est important. L’Express, Le Point, Le Figaro, Valeurs Actuelles bien sûr, etc. commencent à en parler ou ne parlent sérieusement. Même Libé et L’Humanité (et c’est pourquoi je cite ces journaux dans mon livre) !
7) S’ils en parlent, c’est qu’ils sentent dans l’air du temps que le sujet est « porteur » ou, à tout le moins, qu’il a pris une telle ampleur qu’il faut en parler. Deo gratias.
8) Il faut, bien sûr, en parler à nos autorités, civiles et religieuses. Mais en parler sans exagération au risque de produire l’effet inverse du but recherché. C’est pour cela, selon moi, qu’il faut avoir une expérience de terrain. Et celle-ci doit être alliée à une connaissance intellectuelle qui englobe la géopolitique au sens large.
Thomas Grimaux
|