Lorsque vous constatez dans des journaux scientifiques (en l'espèce, je viens de le remarquer dans le magazine Religions et Histoire), que la datation utilise désormais les abréviations n.è. pour nouvelle ère, au lieu d'"ap.J.-C.";
Lorsque vous constatez que les principes de laïcité interdisent désormais aux services publics (type météo sur France Télévision) de préciser le saint du jour;
Lorsque vous constatez que les fêtes chrétiennes qui tiennent sont sécularisées au point d'être des synonymes non-chrétiens (St Sylvestre pour Réveillon du 31, St Valentin pour fête des amoureux, Ste Barbe pour fête des pompiers, etc.);
Lorsque vous constatez que, instruits efficacement par leurs parents, curés, catéchistes, un très grand nombre de personnes qui se disent catholiques ne s'inquiètent pas de savoir si le prénom de leur futur enfant fut porté par un saint ou une sainte;
Lorsque vous constatez que certains diocèses militent pour détruire toute dimension humaine visible dans les dédicaces à tel ou tel saint ("dimanche de la paix", "dimanche de la santé", "dimanche des jeunes" dans les journaux paroissiaux, bannières touristiques lorsqu'elles refont leur apparition pour des processions...);
Et j'en oublie certainement...
A part le fait de faire vivre, à son modeste niveau, des habitudes chrétiennes (une prière à un saint du jour chaque matin, des lectures appropriées, une croix au couteau sur le pain à entamer en priant Dieu de continuer à subvenir aux besoins de la famille, etc.) que proposez-vous?
Lorsque l'on constate que l'Eglise suit l'air du temps, conseillez-vous une obéissance aveugle (et facile) ou une résistance qui peut paraître d'un autre âge? |