Mesdames,
je suis conscient que cette question pourra paraître paraître hors-sujet mais étant amené à intervenir dans les établissements catholiques sous-contrat depuis plus d'une décennie j'ai souvent eu l'occasion de faire un constat pour le moins scandaleux à mes yeux.
Dans nombre d'établissements, tout le travail réel ou supposé du corps enseignant, de l'équipe d'aumônerie en vue d'éduquer les jeunes à la responsabilité chrétienne est battu en brêche par les conseils, les adresses voire les moyens que l'infirmière de l'établissement peut fournir aux élèves.
Ma question est la suivante; une infirmière n'a-t-elle pas de comptes à rendre à la direction et ne doit-elle pas respecter le statut propre de l'établissement?
Ou autrement dit, ne la laisserait-on pas faire à notre place ce qu'on prétend refuser par ailleurs? Je parle de la promotion de la contraception et du préservatif voire de l'avortement.
Je comprendrais que vous ne puissiez répondre à ma question mais vu votre compétence sur le sujet j'aimerais beaucoup avoir votre avis.
D'autre part, je crois que le recours à l'enseignement catholique hors-contrat est dans nombre de cas une nécessité plus qu'un véritable choix.
Merci.
Dominique Morin |