sont en train de changer dans les diocèses qui ont généralement plus qu'auparavant le souci de nommer des exorcistes : là où il n'y avait parfois plus qu'un exorciste officiel par région apostolique, chaque diocèse, à ma connaissance, a désormais nommé un exorciste. Je sais que souvent il y a du chemin à faire et que l'on connaît des interprétations plutôt minimalistes, mais la publication récente du nouveau rituel des exorcismes a permis une vraie prise de conscience. Il reste que la prudence, qui a toujours été de mise dans l'Église, veut que l'évêque contrôle cette question en chargeant explicitement un ou plusieurs prêtres d'accomplir cette tâche. Il est toujours possible à un prêtre dans les cas d'urgence que vous indiquez de demander, per modum actus, à son évêque l'autoristaion de pratiquer un exorcisme, si cela lui semble nécessaire : les moyens de communication permettent en effet généralement de soumettre rapidement ces cas d'espèce au discernement de l'évêque. En outre, il pourrait être intéressant de former les prêtres à réciter des prière de délivrance préalables à un exorcisme proprement dit. L'exorcisme nécessite généralement un discernement qui exige souvent une distance qui permet d'éviter la précipitation.