pour lancer le débat. Ce n'est pas une fuite, soyez en certain. Je me pose souvent la question de savoir si ce n'est pas une "belle utopie". Mais certaines utopies se sont concrétisées, alors… Belloc estimait déjà qu'il était trop tard.
Pour faire vite, mais vous le savez déjà, le distributisme n'est, au fond, qu'une traduction de la doctrine sociale de l'Eglise, dans le monde anglo-saxon.
En résumé ultra rapide, la thèse est :
– le capitalisme libéral ne profite qu'a un nombre restreint. Le distributisme stipule que le problème de ce capitalisme n'est pas qu'il soit capitaliste mais qu'il ne l'est pas assez. Il entend que la propriété des moyens de production soient diffusée massivement, ce qui débouche effectivement sur un type de société que l'on peut considérer comme utopique aujourd'hui. Dans l'esprit des pères du distributisme, Chesterton et Belloc, il est évident que l'initiative privée et la propriété privée ont toute leur place puisqu'il s'agit de les défendre contre le système capitaliste qui les réduit à être l'apanage de quelques-uns et contre le système socialiste qui le réduit à être l'apanage de l'Etat. Le temps me manque pour développer. J'espère sur mon blogue être plus clair au fur et à mesure de la présentation de ce courant.