Car au fond la démocratie ne prétend pas établir un nouveau culte. Elle veut au contraire intégrer les religions en les dépassant. Nous sommes dans l'ère du postchristianisme où il est fait une place aux religions. On a le droit de pratiquer mais en privé. Et nos évêques n'en finissent pas de savourer cette situation idyllique.
Mais je me ferai volontier plus malicieux encore en affirmant que la FSSPX en a fait tout son profit de cette situation; elle s'est faite reconnaître comme association cultuelle alors que les accords avec le vatican pour les "diocésaines" stipulaient le critère du lien avec l'évêque pour préserver le lien hiérarchique qui est la marque antidémocratique de l'Eglise.
Or nous sommes très loin (par les présuposés philosophiques que vous avez développé !) d'une paix constantinienne, l'Etat romain n'étant en rien comparable avec l'Etat démocratique.
Gatien (avocat du diable, mais qui a une longue cuillère! Et qui se contente de l'action réaliste que vous pronez pour le catholique d'aujourd'hui : reconstruire la cellule familiale !)
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