nous n'attendions pas plus de dix à vingt tradis ce matin, et il y en avait une cinquantaine, plus deux journalistes de France 3 (ce soir journal Poitou-Charentes à 18H30) et deux de SUD-OUEST, et une vingtaine de paroissiens ordinaires des environs, donc pas seulement les 3 ou 4 représentants de l'EAP missionnés pour un geste de communion, auquel nous sommes très sensibles.
L'information avait été très tardive, et beaucoup d'amis étaient déjà pris par d'autres engagements. L'unique chantre, bien soutenu par l'assistance, a dû s'improviser enfant de choeur. lui comme le célébrant - rouillé depuis plus de 40 ans - ont commis quelques erreurs et fausses notes... Mais tous les assitants sont sortis contents, et l'un d'eux a déclaré: "Je n'allais plus à la messe en français, parce qu'elle m'énerve, mais je suis heureux d'être venu à cette messe..."
---> Leçons à tirer de ces cinq semaines de mises au point avec les autorités, une fois la décision de MGR prise: bien préciser à l'avance qui informera, sous quelle forme, dans quels médias, à quelle date. Et insister: messe non pas privée, mais publique, et donc publiable et à publiciser clairement, paisiblement, et surtout à temps.
En effet, faute de l'avoir fait, rien dans "Eglise d'Angulême" encore le jeudi précédent, ni dans "Le Courrier Français". Les animateurs d'"Initiative Liturgique 16" ont alors lancé un communiqué très bref et factuel aux quotidiens locaux et à la radio RCF-Accords, avec copie à MGR DAGENS, d'où surprise de sa part et indignation du responsable du secteur paroissial, craignant un article +/- malveillant de la Charente Libre. Finalement, ce dernier ne fut pas trop méchant, sous le titre "La messe en latin ressuscitée à Genac". D'où intervention radiophonique de Mgr dès le samedi matin sur "Parole à notre Evêque", et communiqué de presse que vous retrouverez sur le forum général ou celui de Thomas Grimaux, ce qui a permis l'assistance inespérée par nous, et pas trop souhaitée par d'autres...