Lettre envoyée le 11 septembre à M. le Curé de Viry-Chatillon

Monsieur le Curé,

De la fenêtre de sa chambre, à la maison de retraite Médicis, rue Francoeur, ma mère peut voir le clocher de l’église Saint Denis. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous lui avons choisi cette chambre.

Le Motu proprio lui permet maintenant, ainsi qu’à d’autres, et si vous donnez votre accord, de monter en chaise roulante jusqu’à l’église Saint Denis et d’assister à nouveau, avant de rejoindre le Père éternel, à la messe traditionnelle, selon la forme extraordinaire du rite romain.

Le texte prévoit que la demande doit émaner de fidèles appartenant à un groupe « stable ». Les résidents de maisons de retraite étant particulièrement stables, je suppose qu’ils remplissent les conditions.

Mais j’imagine que d’autres personnes se sont déjà manifestées pour avoir, le 14 septembre et par la suite, les grâces extraordinaires données par cette forme extraordinaire du rite romain.

Dans sa grande sagesse, le Saint Père ne fait plus dépendre ces décisions des évêques, ayant été déçu des désobéissances épiscopales françaises aux demandes répétées de Jean-Paul II en 1984 et 1988 restées sans suite. Il fait maintenant confiance essentiellement aux fidèles catholiques et aux curés. Et d’abord à vous, Monsieur le Curé.

Ma question est la suivante : quand les catholiques de Viry-Chatillon (ma mère en est une depuis un an) pourront-ils bénéficier de la messe traditionnelle qui n’a jamais été interdite et que le Saint Père veut voir revenir dans les églises ? M. le curé de Viry-Chatillon va-t-il accueillir volontiers cette demande ?

Motu proprio Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962….


Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Curé, l’assurance de mon filial respect et de mes prières.