Nietzsche a génialement critiqué la culture du ressentiment, l’idéalisme, l’égalitarisme, le socialisme, les contrefaçons du christianisme. Il enseigne d’abord un retour au réel, qui est un commencement absolu. Car ce qui définit l’esprit révolutionnaire, c’est la haine du réel. Nietzsche a refusé un christianisme ennemi de la vie qui n’est pas le christianisme, mais sa version démoniaque. Il n’a pu dans son combat contre l’idéalisme lui opposer une métaphysique traditionnelle. Cela a été son malheur. |