Bonsoir et tout d'abord merci, cher Monsieur, d'être parmi nous.

En relisant un florilège de Charles Péguy, je suis venu à m'interroger sur l'honneur que l'on pouvait rendre au poète alors que nous nous élançons sur les routes de Chartres dont il fit si bien l'éloge.
Péguy n'a pas à ma connaissance été salué au sein de nos différents pélés ... ne s'agirait-il pas de restaurer ne serait-ce que minimement le rôle de ce hussard (tardif certes) du catholicisme, qui j'en suis certain aurait soutenu le combat de la Tradition.

En vous remerciant par avance de votre réponse, je me permets de vous laisser ces quelques mots de Péguy que vous devez certainement connaître :

"Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,
D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,
Des champs les plus présents vers les champs les plus proches.

Vous nous voyez marcher, nous sommes la piétaille.
Nous n’avançons jamais que d’un pas à la fois.
Mais vingt siècles de peuple et vingt siècles de rois,
Et toute leur séquelle et toute leur volaille

Et leurs chapeaux à plume avec leur valetaille
Ont appris ce que c’est que d’être familiers,
Et comme on peut marcher, les pieds dans ses souliers,
Vers un dernier carré le soir d’une bataille."

In Christo - Gesta