J'ai lu un certain nombre de vos livres, dans lesquels il m'est arrivé de trouver des critiques pertinentes, mais j'ai été frappé par la culture du ressentiment qui les sous-tend.

Ressentiment envers une société des lettres ou de l'"intelligence" qui ne vous reconnaît pas ou vous marginaliserait.

Avec pour corollaire un ressentiment (classique) contre une intelligentsia juive, lequel flirte parfois dangereusement, par transfert, avec l'antisémitisme - et qui explique peut-être vos amitiés telle que celle avec l'anti-chrétien et anti-blanc Dieudonné...

Et autre corollaire : détestation de certains collègues, au moins aussi courageux que vous, tel que Maurice Dantec que vous poursuivez d'une haine allant jusqu'à l'insulte physique récurrente...

Ressentiment envers les femmes, d'où un syndrôme don-juanesque particulièrement visible dans "Misères du désir" ( dans lequel vous vous vantez de « Sept cents conquêtes dûment pénétrées et homologuées »...). Ces femmes qui n'aimeraient que l'argent et la réussite dont vous vous sentez injustement dépossédé.

Corollaire : fascination/répulsion - ce n'est jamais très clair ; en tout cas ce n'est pas linéaire - pour la virilité brute présumée du mâle immigré (black ou musulman).

Je ne continuerai pas cette "analyse" exhaustivement, ces exemples me semblent particulièrement parlants.

Cette démarche personnelle, typique marxiste au demeurant, ne vous semble-t-elle pas à l'exact opposé de la culture chrétienne ?

LS