<< Je n’ai donc pas le droit de répondre avec le moindre argument surnaturel, c’est assez amusant ! Avec des arguments naturels, que peut-on espérer ? N’étant pas prophète, je ne peux me risquer à des prophéties.
Quelles raisons avons-nous d’être optimiste ? Je répondrais : le phénomène de balance. C’est-à-dire que si on regarde les derniers pontificats – et c’est souvent comme ça dans l’histoire – on s’aperçoit qu’à un pontificat un peu libéral succède un pontificat plus musclé, plus doctrinal, plus théologique et, à l’inverse, à un pontificat très rigoureux succède un peu de laxisme (on pense à Jean XXIII qui voulait ouvrir des fenêtres sur l’Eglise parce que cela sentait « le renfermé » à l’intérieur).
Alors j’espère qu’à ce pontificat des communications dans l’avion – où le pape se laisse aller manifestement – on aura une réaction de la teneur de celle de Benoît XVI et qu’on pourra recommencer à gagner du terrain. Il y a toujours ce phénomène de balancier dans les pontificats. Songez par exemple au très libéral Grégoire XVI qui, au bout de deux ans, constate que sa politique libérale est catastrophique et non seulement va se ressaisir lui-même mais va céder la place à Pie IX, l’un des pontificats les plus doctrinaux avec le concile Vatican I etc.
Donc on espère qu’après ce pontificat les cardinaux vont nous choisir un homme de la Tradition. En plus, il faut dire que ce pontife inquiète beaucoup à Rome car, s’il est très laxiste sur la doctrine, il est très rigoureux avec le personnel du Vatican. Ils ne seront pas très inquiets de le voir partir. >>
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