Monsieur l'Abbé,
On voit une porosité entre le trandiland
largo sensu, la pop-louange plus ou moins évangélique et les charismatiques.
J'en veux pour preuve que les petits jeunes de l'
Académie musicale de Liesse sont amateurs de la forme extraordinaire mais chantent les vêpres selon le
novus ordo. Ils animent des grands messes paroissiales ou pontificales mais selon les usages communs.
Par ailleurs, ils ont aussi bien un répertoire classique mais aussi de pop-louange, sous la conduite de chanteurs travaillant aussi bien chez les cathos que chez les protestants évangéliques sous des mélodies charismatiques.
Vous-même, qui êtes à une interface entre les gardiens du temple et le tout-venant du fidèle, vivez-vous cette porosité tradismatique? Que pensez-vous de ces interférences entre ces manières de faire Église? Communion ou confusion?