La direction spirituelle, comme les catéchismes, ont perdu le sens de l’objet et de l’objectif, pour se soucier plus du subjectif, d’un vécu, d’une expérience, pas négligeable bien sûr.
Une voiture avec son moteur sont là pour principalement atteindre un but. Si vous mettez la voiture sur des calles, pourquoi pas, mais à quoi bon… peut-être pour tourner en rond.
Le retour aux objets de la Foi, de l’Espérance et de la Charité, tels expliqués dans les Jalons pour une direction basée sur l’expérience de saint Ignace de Loyola, restructurera la personne comme le pantin soulevé et animé par la main qui le dirige, c’est-à-dire le Saint-Esprit.
Rappelons les principes :
« Chacun des fidèles doit se choisir un prêtre recommandable par l’intégrité de sa vie, par sa science, sa sagesse, son jugement sûr. » Caté-chisme Romain du Concile de Trente (1566)
« Un directeur dans les voies du salut doit être un saint, un homme qui ait du savoir, un grand sens et de l’expérience. » P. Jean-Pierre Pina-monti († 1703), sj
« Il le faut plein de charité, de science et de prudence : si l’une de ces trois parties lui manque, il y a du danger. » Saint François de Sales († 1622), évêque
Éloge de la direction spirituelle, Artège, 2017, p. 129.
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